
La débâcle de 1870 fut un choc pour les Français. Elle provoqua une réaction bien partagée de stupeur et de colères mêlées, l’expression émue d’un universel « cri du cœur spontané, un refus de la défaite » écrit François Roth. Cette émotion collective se traduisit aussitôt en une aspiration toute aussi bien partagée de « revanche », mot « magique » autant que « redoutable » tant sa « perception varie selon l’appartenance nationale et les époques » [1]. Si le terme a pris avec le temps...
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